Afin de répondre à cette question, laissez-moi vous faire un zoom sur le cancer et la chimiothérapie.
C’est quoi un cancer ?
Le cancer est une maladie provoquée par la transformation de cellules qui deviennent anormales et prolifèrent de façon excessive. Ces cellules déréglées finissent parfois par former une masse qu'on appelle tumeur maligne.
Il est possible de guérir d'un cancer. Mais, Il est aussi possible d'avoir des récidives (parfois plusieurs années après)
L'oncologie (ou cancérologie) est la spécialité médicale qui étudie les cancers, leur diagnostic et leur traitement. Les oncologues ou cancérologues peuvent être spécialisés, comme les chimiothérapeutes ou radiothérapeutes.
*L'espérance de vie des personnes cancéreuses reste
dramatiquement raccourcie pour la plupart des cancers.
La chimiothérapie ?
La
chimiothérapie recourt toujours à la même
logique que dans les années 50 : donner au patient des produits toxiques pour
ses cellules (certains appelleraient cela des "poisons"), qui
généralement bloquent la division cellulaire.
Le but est d'empêcher les cellules cancéreuses
de se multiplier. Mais les cellules saines réagissent de la même façon. Elles
ne peuvent plus se diviser non plus, ce qui explique les effets néfastes sur
les patients : perte des cheveux et des ongles par destruction des cellules
qui les renouvellent, nausées, vomissements, diarrhées
à cause du non-renouvellement des cellules endothéliales qui tapissent les
voies digestives, perte du goût et de l'odorat à cause du
non-renouvellement des cellules gustatives et olfactives, la fatigue ou
une accumulation de déchets causée par la mort des cellules cancéreuses peuvent
engendrer une perte d'appétit , une perte
de poids, une asthénie et une réduction du nombre de cellules sanguines qui
entraîne une anémie et augmente le risque d'infection( Une baisse des globules
blancs, des globules rouges et des plaquettes) … etc.
Les cytotoxiques n'agissent pas uniquement sur le métabolisme des cellules tumorales mais ils influencent aussi celui des cellules saines.
Les avantages de la chimiothérapie :
La chimiothérapie peut être utile, mais pas toujours
Attention, je n'ai pas dit que la chimiothérapie ne servait à
rien.
C'est elle qui a permis le traitement de la leucémie
de l'enfant, une terrible maladie qui était mortelle dans 99 % des cas avant la
découverte du protocole de traitement (chimiothérapie plus radiothérapie) en
1971.
La leucémie est un cancer très particulier où il n'y a pas de
tumeur. On parle de cancer liquide, opposé aux cancers solides. Elle est
provoquée par une multiplication des globules blancs dans le sang.
Dans le sillage de progrès faits dans ce
domaine, d'autres cancers sans tumeur solide (leucémie de l'adulte, lymphome,
myélome) ont été soignés grâce à la chimio. On peut aussi citer l’ostéosarcome
(cancer primaire des os) et le cancer du testicule (1 % des cas de cancer)
mieux soignés depuis les années 70 grâce aux sels de platine (cis-platine),
une forme de chimiothérapie.
Soulignons enfin que la chimiothérapie est
absolument indispensable pour guérir du cancer des ovaires, pour le cancer
du col de l'utérus, certains cancers du sein (femmes non-ménopausées, pour
éviter les récidives) et pour le mélanome malin (cancer de la peau).
Mais sous certaines conditions…
Les inconvénients de la chimiothérapie :
La chimiothérapie est cancérigène :
Elle peut réduire la taille d’une tumeur, mais elle augmente
aussi le risque qu’un nouveau cancer se déclenche plus tard.
C'est un fait qui inquiète… On en parle
donc très peu.
Mais c'est un fait. Sur le site de la Société
Canadienne du cancer, vous pouvez lire :
« Malheureusement, les survivants au cancer risquent davantage d’être atteints d’un cancer secondaire. Les personnes dont le risque est le plus élevé ont reçu une chimiothérapie ainsi qu’une radiothérapie.
Un cancer secondaire peut apparaître n’importe quand après une chimiothérapie, parfois 15 ans ou plus à la suite du traitement. Les types de cancer secondaire les plus courants après une chimiothérapie sont la leucémie aiguë – le plus fréquent – le lymphome non hodgkinien, le cancer de la vessie et le sarcome. »
De plus, nombre drogues de chimiothérapies tuent
les cellules intestinales dont la durée de vie n’excède pas 5 jours. D'où une
abrasion du tapis de la couche des cellules de l’intestin, les anthérocytes, à
l’origine de malabsorption intestinale avec les symptômes : diarrhée,
amaigrissement et fatigue généralisée.
- La chimiothérapie entraîne une inflammation qui perturbe l'équilibre du microbiote intestinal (dysbiose).
La dysbiose a également été associée au développement de nombreuses pathologies telles que l’obésité, l’autisme, le diabète ou encore le cancer.
La chimiothérapie est ainsi rendue inefficace par l’absence de flore intestinale équilibrée.
Cependant, en plus d'agir sur les cellules tumorales, les agents cytostatiques (chimio) opèrent également sur les cellules saines de l'organisme.
Les médicaments cytotoxiques (ou cytostatiques) sont des substances qui interfèrent dans le cycle de reproduction des cellules de l’organisme.
Risques pour la santé
Effets chroniques ou autres : fréquence accrue de mutation des chromosomes chez le personnel exposé; augmentation des cas de fausse couche, de malformation congénitale et d'infertilité temporaire ou permanente; dommages au foie, aux reins, aux poumons ou au cœur; et perte d'acuité auditive…
Les cytotoxiques sont des médicaments utilisés en thérapies anticancéreuses, rhumatologiques et immunologiques et en néphrologie, dermatologie, gynécologie.
Les éventuelles interventions chirurgicales et la chimiothérapie perturbent profondément votre organisme et le temps de récupération totale peut être de plusieurs mois voire plusieurs années.
Conseils et recommandations :
La chimiothérapie ne progresse pas, ou très peu.
Elle doit toujours être envisagée avec la plus grande prudence et, surtout,
être personnalisée.
Non, la chimio n'explique pas les progrès des traitements de la plupart des cancers
Mais cela reste la chirurgie qui explique
l'essentiel des progrès, surtout par les ablations dans les cancers des
organes non-vitaux et la radiothérapie mieux ciblée grâce au progrès des
appareillages (ordinateurs qui calculent avec plus de précision le ciblage
et l'intensité des rayons).
Mais attention à ne pas minimiser la douleur, le
drame même, de la mutilation. On vous supprime des organes certes
"non-vitaux", mais néanmoins extrêment utiles : sein, thyroïde,
prostate, sections du côlon, lobe du poumon, utérus, ovaires,
testicules...
La médecine, malheureusement, ne sait pas vraiment faire autre chose. Elle reste
donc dramatiquement peu efficace par comparaison avec la véritable
prévention, dont on ne parle pas assez.
Car c'est un fait, les cancers dont la mortalité
reculent de façon significative actuellement le doivent à une meilleure prévention, par
des changements de mode de vie et en particulier d'alimentation et la
supplémentation en vitamine D.
Selon la Fondation Arc pour la Rechercher
sur le Cancer :
· le recul des cancers de l'œsophage et de la sphère ORL s'explique par la diminution de la consommation d'alcool dans la population ;
· le recul des cancers de l'estomac s'explique par la réduction de la consommation de sel ;
· le recul de l'incidence des cancers du col de l'utérus s'explique par la pratique du frottis cervico-vaginal.
On peut espérer que la réduction de
l'usage abusif des thérapies hormonales et de la pilule contraceptive sur de
longues périodes, entraînera une baisse de l'incidence du cancer du sein, et
qu'une meilleure supplémentation en vitamine D dans la population
réduira aussi le risque global de cancer.
Mais qui, aujourd'hui, prend vraiment bien ses
compléments quotidiens de 1500 UI de vitamine D ? Qui se préoccupe d'informer
massivement la population des bienfaits de la vitamine D en prévention ?
Amicalement à vous !
Mustapha.L
article.relatif:
Mon frère est mort d’un cancer…publié :10/05/2024
https://jesuslimposteur.blogspot.com/2024/05/mon-frere-est-mort-dun-cancer.html
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