mardi 29 novembre 2022

Mauvaise haleine : ce que votre dentiste ne vous dira pas

 


Chère lectrice, cher lecteur,

Si vous pensez avoir mauvaise haleine, vous savez qu’à tout moment un doute affreux peut vous envahir : « Est-ce que vous sentez de la bouche ? »

Un simple recul de votre interlocuteur peut semer le doute. À chaque conversation, chaque blague sur le sujet, vous vous sentez visé.

Vous parlez donc avec la main devant la bouche, le plus loin possible de vos interlocuteurs. Mais impossible de faire disparaître ce problème qui devient une obsession.

Vous avez beau vous brosser les dents au moins 2 fois par jour, utiliser un dentifrice spécial « haleine fraîche », mâcher des chewing-gums à la menthe, ou faire des bains de bouche…

À chaque fois c’est la même histoire : sur le coup, vous ressentez une sensation de fraîcheur. Mais, une heure après, les odeurs reviennent…

Vous avez l’impression de vous faire arnaquer par tous ces vendeurs de rêves qui vous promettent de rafraîchir votre haleine… à tel point que vous perdez confiance en vous.

Si vous êtes dans cette situation, j’ai une bonne et une mauvaise nouvelle pour vous.

La mauvaise c’est que c’était couru d’avance, les solutions que vous avez essayées ne POUVAIENT pas marcher. Elles négligent quasiment toutes un organe un peu particulier. Ces mauvaises odeurs sont un signal de détresse qu’il vous envoie.

Ce n’est donc pas de votre faute !
La bonne nouvelle c’est que des études récentes ont compris comment prendre le contrôle de votre hygiène buccodentaire et ainsi espérer régler vos problèmes de mauvaise haleine.

Dans un instant, je vais vous révéler un moyen simple, qui ne prend que quelques secondes par jour et qui peut vous débarrasser de vos problèmes de bouche. Pour cela, pas besoin de brosse à dent ou de fil dentaire ni même d’être dans une salle de bain. C’est un geste simple qui peut se faire partout sans aucune gêne et qui rafraîchit instantanément et durablement votre haleine.

Vérifiez si vous avez mauvaise haleine avec cette technique

Mais comment savoir si vous avez mauvaise haleine ? Car vous pensez peut-être que vous faites une fixation sur un problème qui n’existe pas…

La solution la plus simple c’est de demander à votre entourage, mais c’est délicat, peu de personnes osent car ils ont peur d’être catalogué comme « sale, négligé ». Et il y a de fortes chances que par politesse, on vous dise que tout va bien.

Heureusement, il existe une technique simple et discrète : portez un masque ou recouvrez votre bouche et votre nez d’un verre en plastique propre en laissant le moins de « fuite d’air » possible.

Parlez et sentez.

Vous verrez de suite si vous avez mauvaise haleine.

Si vous sentez une odeur désagréable, ne vous précipitez pas sur les solutions classiques car elles sont parfois la source de votre problème. C’est un piège qui détruit votre flore buccale sur le long terme, et donc votre haleine.

Ce que personne ne vous dit sur votre bouche

Comment ça ? Vous n’avez jamais entendu parler de votre flore buccale ?

C’est un organe un peu particulier formé par 10 milliards de bonnes bactéries qui régulent la santé de votre bouche et celle de votre corps. Sa mission est de protéger vos dents, vos muqueuses (intérieur des joues, langue, lèvres) et de repousser les attaques des virus et des bactéries pathogènes.
Quand vous avez mauvaise haleine c’est que votre flore buccale est perturbée. Un groupe de bactéries appelées « anaérobies » se cachent entre vos dents et sur votre langue.

En se multipliant elles rejettent des Composés Soufrés Volatils (que les spécialistes appellent CSV). Ce sont eux qui vous donnent mauvaise haleine.

Pourquoi je suis contre les dentifrices (modernes)

Pour supprimer ces mauvaises bactéries, les fabricants de dentifrice, de chewing-gum et de bain de bouche ont adopté la méthode « bulldozer ».

Leur raisonnement est simple : « bactérie = nuisible, je détruis tout ». Leur but n’est pas de trouver une solution durable mais comme ils disent de « nettoyer votre bouche », la « vider de toutes ses bactéries ».

Ils ont donc, pour la plupart, ajouté à leurs produits des substances tueuses de bactéries comme la chlorhexidine, l’alcool ou le fluor…

Attention au piège de la sensation de fraîcheur

C’est pour cette raison que lorsque vous faites un bain de bouche ou que vous vous lavez les dents, vous sentez une sensation de fraîcheur et de propreté.

En effet, une bonne partie des bactéries ont été « nettoyées », mais dès l’instant où vous crachez votre bain de bouche, des bactéries pathogènes reviennent en force.

Là où vous aviez une flore buccale équilibrée avec 90% de bonnes bactéries et 10% de mauvaises, vous les remettez sur un pied d’égalité. C’est pour ça que la mauvaise haleine revient.

En plus de déséquilibrer votre flore, vous avez fait entrer du fluor dans votre bouche. Il est si dangereux qu’il est classé comme « cancérigène probable » par l’Organisation Mondiale de la Santé [1].

Il faut bien comprendre que dans leur langage de politicien, le mot « probable » veut dire que c’est qu’ils sont sûr sinon ils ne diraient rien. Les conséquences économiques sont trop importantes. Le glyphosate par exemple, est aussi classé «cancérogène probable».

Le fluor peut entraîner à la longue de l’ostéoporose, des lésions du système nerveux, des troubles cardiaques et psychiques.

Ce n’est pas un hasard si les gaz neurotoxiques qui furent utilisés dans l’attentat contre le métro de Tokyo en 1995, contenaient du fluor…

Où sont les manifestations contre la violence faites aux bactéries ?

Je ne comprends pas pourquoi les dentistes ne se mobilisent pas car ces perturbations de votre flore entraînent des problèmes graves

Tous les scientifiques sont au courant, ça fait plus de 100 ans que des bactéries sont identifiées comme bonnes pour la santé.

Elie Metchnikoff a reçu un prix Nobel pour cette découverte en 1908. Oui, il y a 110 ans. Et depuis, au moins six autres scientifiques ont reçu des prix Nobel pour leurs découvertes sur les bactéries.
Elie Metchnikoff dans son laboratoire

Saignez-vous des gencives après un brossage de dents ?

Je vous le répète, quand votre flore buccale est déstabilisée, c’est que des bactéries pathogènes prennent une place trop importante dans votre bouche.

C’est pour ça que vous avez mauvaise haleine et cela peut dégénérer en gingivite, voire même en parodontite. Si c’est le cas, pas besoin d’être dentiste pour comprendre ce qui s’est passé dans votre bouche.
La substance blanche, sur vos dents, près de la gencive, qui se détache lorsque vous la grattez avec votre ongle s’est durcie. Au bout de 48 heures elle devient impossible à détacher, on appelle ça le tartre.

En plus de jaunir les dents, le tartre arme les mauvaises bactéries qui vont attaquer votre gencive. Elle devient sensible, enflammée et se met à saigner quand vous vous brossez les dents.

Comme la gingivite agit lentement et que vous ne ressentez aucune douleur, peu de personne s’en inquiètent.

Pourtant le problème est grave car à chaque fois que vous saignez, votre gencive recule. Elle protège moins vos dents. Lentement mais surement vous arrivez à ceci :
Les bactéries pathogènes repoussent vos gencives jusqu'à fragiliser la base de vos dents, qui commencent à bouger, à tomber, ou qui doivent être arrachées par le dentiste.
À ce moment, c’est la douche froide, vous vous sentez vieillir d’un coup.

Et chaque intervention sur vos dents vous peut vous coûter cher : plus de 1800€. Certaines personnes sont incapables de payer et se retrouvent avec un sourire où il manque une dent.

J’y reviens dans un instant car il existe une solution pour empêcher les bactéries d’attaquer vos gencives et de lutter contre la mauvaise haleine.

Caries, aphtes : quand les bactéries pathogènes attaquent votre bouche

Votre flore buccale est responsable de l’entretien de votre bouche. Les caries, les aphtes et la gingivite ont donc le même problème : un groupe de bactéries nocives pullulent. Elles creusent dans vos dents pour les caries et dans vos gencives pour la gingivite.

Pour les aphtes elles attaquent les muqueuses de votre bouche (gorge, intérieur des joues, langue) et y forment un ulcère qui dure entre 1 à 3 semaines.

Je ne vais pas m’attarder sur ces problèmes car vous les connaissez.

Sachez juste que caries et aphtes infestent votre flore buccale et donc empirent votre mauvaise haleine.

Lisez bien cette histoire, elle vous arrivera d’ici 2 semaines 

Imaginez… Il est 20h et vous allez dîner chez des amis.

Pour ça vous vous êtes préparé, bien habillé, parfumé…

Cette fois quelque chose a changé... Il y a quelques semaines vous vous brossiez longuement les dents avant d’aller chez des amis. Vous aviez toujours dans votre poche des chewing-gums ou des bonbons à la menthe juste au cas où.

Mais cette période est terminée. Vous n’avez plus peur de parler et encore moins de sourire !

Hier encore on vous a fait un compliment sur votre bonne humeur et sur votre énergie.

C’est vrai que depuis peu de temps vous avez repris confiance en vous. Et votre entourage l’a remarqué.

Vous ne saignez plus des gencives, elles ont même regagné du terrain pour protéger vos dents. Vos dents branlantes ont commencé à se stabiliser.

Vous pensez que cette histoire est impossible ? Qu’elle ne pourrait jamais vous arriver ?

lundi 28 novembre 2022

Maladie de Crohn : les traitements naturels

 

chers,amis


La maladie de Crohn est une inflammation chronique (chronique veut dire permanente, ou revenant régulièrement) du tube digestif. Elle peut toucher n’importe quelle partie, de la bouche à l’anus, provoquant aux endroits touchés des ulcères (plaies), des fistules (trous), voire le cancer du côlon (dans le gros intestin).

À chaque poussée, la victime souffre de douleurs aux endroits touchés, de fièvres, d’une grande fatigue, et bien sûr de toutes sortes de problèmes digestifs (diarrhée, saignements), quand elle parvient encore à manger.

L’inflammation de l’intestin est parfois telle que la paroi grossit jusqu’à obstruer le passage de la nourriture.

On parle alors d’occlusion intestinale (fermeture). Les conséquences sont abominables, pouvant aller (âme sensibles, ne lisez pas la suite de cette phrase) des vomissements jusqu’à des remontées d’excréments par la bouche, et la mort du patient si une opération chirurgicale n’est pas pratiquée pour déboucher.

Le traitement est alors aussi brutal que simple : on coupe la partie de l’intestin qui s’est trop enflammée et qui a rétréci (les médecins appellent cela la « sténose ») et on recoud les deux parties saines de l’intestin.

Malheureusement, ces deux parties saines ne tardent pas à s’enflammer à leur tour. Le patient, qui a encore plus de mal à digérer qu’avant puisque son intestin a été raccourci, n’a absolument pas été guéri par l’opération.

C’est donc une opération indispensable dans l’urgence, mais qui aggrave encore la situation.

Si le malade se plaint trop, on lui donne des médicaments antidouleur, sachant que leur efficacité est limitée et provisoire. On peut aussi lui donner de la cortisone ou des produits dérivés pour diminuer l’inflammation, mais l’effet est provisoire lui aussi car l’accoutumance est rapide. Dans les cas les plus graves, on donne des antibiotiques et des médicaments qui suppriment les réactions du système immunitaire, puisque c’est lui qui provoque l’inflammation. L’énorme inconvénient de ces traitements est qu’ils consistent précisément à détruire vos défenses naturelles. Les symptômes de votre maladie de Crohn reculent, mais vous risquez d’attraper toutes les infections qui passent à votre portée.

Surtout, ne pas les écouter

Ajoutez à toutes ces calamités que la maladie de Crohn s’étend parfois à d’autres zones du corps : les inflammations, les ulcères peuvent apparaître partout sur le corps et même dans les yeux.

Or, la triste vérité est que personne ne sait quelle est la cause de la maladie de Crohn, et qu’aucun traitement n’existe.

Toutes les pistes semblent avoir été explorées :

  • On a pensé un temps que le stress était en cause. Une série de récentes études ont écarté cette piste.
  • On a pensé bien sûr que la cause était alimentaire : là non plus, aucun aliment particulier, aucune allergie n’ont pu être identifiés. Bien entendu, supprimer le lait, le gluten, certains fruits, noix et allergènes améliore la situation de certains malades, mais il semble n’y avoir aucune règle. Pendant les crises, on nourrit le malade avec des aliments liquides (jus, purées diluées) et par intraveineuse.
  • On cherche actuellement une bactérie ou un virus qui causerait la maladie. Toutes sortes de pistes sont à l’étude, mais rien n’est prometteur.

Comme toujours dans ces cas là, certains scientifiques se croient tirés d’affaire en déclarant que la cause est « génétique », autrement dit c’est la faute à pas de chance, vous avez tiré les mauvais gènes à la loterie des spermatozoïdes et des ovules…

En réalité, là encore, les choses sont complètement floues, des dizaines de gènes (70 pour être précis) ont été identifiés comme plus fréquents chez les gens touchés par la maladie de Crohn. Mais comme on ne peut changer ses gènes comme on change de chaussettes, ça n’avance de toute façon à rien.

Ces propos déprimants ayant été formulés, faut-il s’enfoncer dans son canapé et dans le désespoir ?

Surtout pas !

Car la maladie de Crohn, comme le cancer, l’arthrose, l’Alzheimer, la maladie de Charcot (sclérose latérale amyotrophique) et tant d’autres maladies terribles, ne se développe jamais de la même façon et à la même vitesse chez deux personnes différentes.

Cela veut dire que VOUS POUVEZ, MALGRÉ TOUS LES MYSTÈRES QUI ENTOURENT CETTE MALADIE, ENTREPRENDRE TOUTE SORTE DE CHOSES POUR APAISER VOS MAUX, ESPACER LES CRISES, LIMITER LA PROGRESSION DE LA MALADIE.

Je dirais même que c’est le cas typique de la maladie où votre personnalité, votre énergie, votre volonté, vont faire toute la différence par rapport à une autre personne qui démissionne dès le départ.

Bien sûr, ce n’est pas drôle, ça fait mal, c’est même souvent handicapant, quand s’éloigner des toilettes devient une angoisse.

De plus, 20 % des personnes touchées par la maladie de Crohn sont hospitalisées au moins une fois par an, ce qui est un fardeau terrible quand vous avez des responsabilités familiales, professionnelles ou sociales.

Néanmoins, vous pouvez vous prendre en main et faire si bien que vous ne perdrez pas une seule année de vie à cause de la maladie de Crohn. Même s’il n’y a aucune pilule miracle, aucune piqûre magique, voici le plan de bataille à suivre pour vivre le mieux possible avec la maladie de Crohn.

1. Arrêter le tabac

Si vous fumez, arrêtez de toute urgence : le tabac est le seul facteur dont il a été clairement établi qu’il aggrave la maladie de Crohn.

2. Connaissez votre alimentation de façon scientifique

Ainsi qu’indiqué ci-dessus, les médecins n’ont pas la moindre idée des aliments qu’il faut éviter quand on a la maladie de Crohn.

Toutefois, selon toute probabilité, il y a des aliments qui provoquent chez vous des réactions positives ou négatives. Tel Sherlock Holmes, vous allez devoir mener votre enquête pour comprendre quels sont ceux qui vous font réagir en bien et en mal.

Pour cela, commencez par vous rapprocher le plus possible d’une alimentation normale d’être humain, autrement dit évitez tous les aliments industriels, transformés, trop cuits, mélangés jusqu’à ne plus pouvoir identifier ce qu’ils contiennent, chargés de colorants et autres additifs. Nourrissez-vous uniquement de produits entiers, biologiques, de saison, crus ou peu cuits, se rapprochant le plus possible de ce que l’on trouve dans la nature : légumes, fruits, noix, œufs, viande, poisson. Evitez les sucres, les fritures et les huiles végétales industrielles.

Buvez de l’eau de qualité, en bouteille ou filtrée à l’osmose et, si vous appréciez, un ou deux verres de vin de bonne qualité chaque jour.

Ce régime étant établi, notez méticuleusement dans un carnet tout ce que vous mangez, ainsi que les symptômes que vous observez (douleurs, diarrhées, saignements, inflammation). Evitez de tirer toute conclusion hâtive. Prenez votre temps. Au bout de trois mois, reprenez vos notes et essayez d’identifier des rapports de cause à effet. S’il vous semble qu’un aliment particulier est souvent associé à une aggravation de votre maladie, éliminez-le pendant au moins 3 semaines. Si les crises s’arrêtent vraiment, réintroduisez-le pour voir si les crises réapparaissent.

Peu à peu, vous parviendrez ainsi à déterminer quels sont, dans votre cas, les aliments qui aident et ceux qui vous nuisent.

Sur les forums Internet, vous lirez les témoignages les plus variés. De nombreuses personnes disent être soulagées depuis qu’elles ont arrêté le lait et le gluten. D’autres disent que ça ne sert à rien. Mais cela ne veut rien dire pour vous. La seule façon est d’essayer vous-même, de faire votre propre expérience. Toutefois, de très nombreux témoignages sont publiés sur l’efficacité du régime hypotoxique Seignalet [1].

3. Soignez votre tube digestif

Votre tube digestif souffre. Faites tout ce que vous pouvez pour l’apaiser.

La première chose à faire est de vous assurer qu’il soit protégé par de bonnes bactéries. Comme vous le savez, le tube digestif n’est pas un environnement stérile, il est au contraire tapissé de milliers de milliards de bactéries. Les probiotiques sont les bactéries qui ont un effet protecteur et positif pour la santé. Bien des personnes ont naturellement une microflore (ou microbiome, c’est-à-dire l’ensemble des bactéries intestinales) saine, mais il est fréquent que les personnes souffrant de la maladie de Crohn aient beaucoup de bactéries pathogènes (mauvaises pour la santé).

Votre meilleur moyen de lutter est d’éviter le sucre, qui alimente les mauvaises bactéries, de manger beaucoup d’aliments fermentés (choucroute, yaourts) et de prendre des probiotiques. Une revue systématique des études scientifiques publiées sur le sujet a conclu à l’efficacité de la souche de probiotique Saccharomyces boulardii pour réduire la diarrhée chez les personnes atteintes de la maladie de Crohn [2].

La seconde chose à faire est de consommer des aliments aux vertus anti-inflammatoires : les plus connus sont les acides gras oméga-3, que vous trouvez dans les petits poissons gras des mers froides (sardines, anchois, harengs, maquereaux) ou sous forme de capsules en complémentation nutritionnelle. Même si une revue d’études en 2009 affirme que rien n’est démontré dans les cas de la maladie de Crohn [3], les oméga-3 ont un effet anti-inflammatoire démontré scientifiquement sur les artères, les articulations, le cerveau, et donc très probablement sur le système digestif aussi. Il existe aussi des nutriments bien connus pour leur effet anti-inflammatoire, la curcumine et la pipérine (dans le curcuma et le poivre), à rajouter donc autant que possible à votre cuisine. D’autres aliments très anti-inflammatoires sont les légumes et fruits très colorés, riches en antioxydants. Les myrtilles en particulier, jusqu’à 250 g par jour, semblent avoir un effet apaisant sur la maladie de Crohn [4] (et sont très bonnes pour les yeux).

4. Plantes et compléments nutritionnels

Les plantes et certains nutriments sont vos alliés indispensables contre la maladie de Crohn :

  • La tisane de camomille allemande (Matricaria recutita) est la boisson INCONTOURNABLE. Son efficacité est officiellement reconnue en Allemagne par la Commission E, qui examine les vertus médicinales des plantes. La camomille allemande peut aussi être utilisée sous forme d’extraits secs (gélules).
  • La Boswellia Serrata, plus connue sous le nom d’encens, est une résine utilisée depuis des millénaires en Inde, au Moyen-Orient, en Afrique, et chez nous dans les églises où elle est brûlée pour en faire un parfum. Dans le cadre de la maladie de Crohn, elle est utilisée sous forme de capsules de 300 à 400 mg de Boswellie en extrait standardisé à 37,5 %, trois fois par jour. Selon une étude réalisée en 2001, elle serait aussi efficace que la mésalazine, un des médicaments classiques utilisés pour traiter la maladie de Crohn, mais sans aucun de ses effets indésirables [5].
  • La poudre d’absinthe est également un traitement très prometteur contre la maladie de Crohn. Une étude en double-aveugle contre placebo a été réalisée en 2007. Elle a montré une très nette amélioration des personnes traitées, en complément des traitements médicaux conventionnels [6]. Selon une étude réalisée en 2010, cette efficacité tient au fait que la poudre d’absinthe diminue les facteurs d’inflammation TNF-alpha. Le produit utilisé dans ces études était un produit breveté appelé Sedacrohn [7].
  • La complémentation nutritionnelle en fer assimilable (type Feralim des laboratoires Lorica) est souvent nécessaire, les saignements gastro-intestinaux de la maladie de Crohn provoquant souvent une anémie ferriptive. Cette anémie doit toutefois être confirmée par un médecin avant tout traitement, la supplémentation en fer étant nocive lorsqu’elle n’est pas nécessaire (le fer, comme le cuivre, est un élément qui nuit autant quand il est en excès que quand il manque).

À noter que la phytothérapie (médecine par les plantes) connaît de très nombreuses autres plantes aux vertus anti-inflammatoires (pin sylvestre, basilic, saule blanc, laurier, camomille romaine…), ainsi que de nombreuses huiles essentielles (gaulthérie couchée, citron, genévrier, eucalyptus citronné, lavandin…) à utiliser seules ou en mélanges. Dans ce domaine comme dans l’alimentation, c’est un itinéraire de découverte pratiquement infini que chacun peut et doit mener pour trouver l’équilibre qui lui conviendra et qui sera efficace dans son cas.

5. Massages

Les massages, et en particulier les massages du ventre, sont à pratiquer aussi souvent que possible dans la maladie de Crohn.

Il s’agit là d’un traitement à prendre très au sérieux, surtout s’il est pratiqué avec de l’huile de magnésium. D’importants effets anti-inflammatoires sont à attendre, ainsi qu’un effet régénérant sur les tissus, y compris dans les profondeurs des viscères grâce à la pénétration transdermique du magnésium [8].

La difficulté principale des massages est qu’ils sont fatigants et d’un agrément limité de les pratiquer soi-même. Les personnes qui ont les moyens de s’offrir les services d’un masseur professionnel sont très avantagées, pas autant toutefois que celles qui ont un conjoint aimant, qui pratiquera ces massages avec tendresse et attention.

6. Thérapies à l’oxygène

Il existe de nombreux témoignages de l’efficacité des thérapies à l’oxygène contre la maladie de Crohn.

L’oxygénothérapie hyperbare consiste à respirer de l’air dans un caisson sous-pression, jusqu’à 2,5 atmosphères. Dans une étude de 1994, ce traitement a permis de guérir plusieurs patients, et ce sans aucun effet secondaire [9].

Une autre approche, similaire, est le « bol d’air Jacquier » qui a fait l’objet d’un article complet dans le numéro d’avril 2015 d’Alternatif Bien-Être.

7. Acupuncture

Je l’ai mis en point numéro 7 car il s’agit d’un traitement qu’on ne peut pratiquer soi-même. Le recours à un médecin acupuncteur est indispensable et donc compliqué voire impossible pour certains.

Cependant, l’acupuncture fait partie des tout premiers traitements efficaces contre la maladie de Crohn. Deux études scientifiques, en 2004 [10] et 2007 [11], ont été réalisées à ce sujet, chacun ayant montré un effet sur le bien-être et sur les symptômes de la maladie.

Si vous avez la possibilité de consulter un acupuncteur, c’est donc un traitement à envisager absolument.

8. Le meilleur pour la fin

Je vous ai gardé le traitement le plus efficace pour la fin. Il s’agit en effet d’un traitement complètement nouveau, probablement très efficace, mais qui demande une telle ouverture d’esprit, une telle dose de courage que peu de personnes osent pour l’instant s’y lancer.

Ce traitement, c’est la TRANSPLANTATION FÉCALE. Comme son nom l’indique, cela consiste à introduire dans le côlon (gros intestin) d’une personne malade un petit peu de matière fécale (excréments) d’une personne saine. C’est en train de devenir une véritable folie aux Etats-Unis, depuis deux ans maintenant, les résultats de ceux qui ont osé faire l’expérience s’étant révélés spectaculaires [12].

Les excréments « sains » contiennent en effet un équilibre et une richesse en bactéries qu’il est impossible de reproduire en laboratoire. Mais une fois implantées dans le côlon du malade, ces bactéries se reproduisent et colonisent les lieux jusqu’à les faire ressembler à ceux de la personne saine, avec les mêmes bienfaits pour la santé.

Dans le cas de la maladie de Crohn, il semble que ce soit un des moyens les plus prometteurs connus actuellement pour réduire l’inflammation et restaurer la bonne santé de la paroi de l’intestin [13].

Des sociétés aux Etats-Unis sont actuellement en train de développer des comprimés de matière fécale saine, spécialement étudiés (on l’espère !) pour ne PAS se dissoudre dans la bouche.

Cependant, les autorités de santé américaines, tatillonnes à l’extrême, ont récemment mis de considérables bâtons dans les roues de ce nouveau traitement. Elles ont déclaré (il fallait oser !) que les matières fécales sont des médicaments (« drugs ») et que, à ce titre, elles ne peuvent être utilisées sans avoir obtenu une coûteuse autorisation administrative.

Les matières fécales ne pouvant pas être brevetées, aucune compagnie pharmaceutique ne s’est déclarée prête pour l’instant à consacrer les fonds nécessaires à obtenir cette autorisation.

Le traitement est donc aujourd’hui bloqué, mais pas tout à fait au point mort car de nombreuses personnes se débrouillent, en famille, entre voisins ou entre amis, pour se procurer de la matière fécale et se l’implanter directement avec une seringue et un tube.

Comme vous pouvez l’imaginer, cela n’est pas très simple, et il n’est pas exclu que certains accidents se produisent (en se transmettant ainsi une maladie). Toutefois, comme dans beaucoup de « découvertes » naturelles prétendument révolutionnaires, il s’avère que ce traitement n’est pas du tout nouveau.

On a retrouvé en effet le récit de transplantations fécales réussies dans un manuel de médecine chinoise du IVe siècle, écrit par le médecin Ge Hong, qui prescrivait la « soupe jaune » (une soupe d’excréments) comme remède contre les diarrhées sévères.

Aux Etats-Unis, un chirurgien de l’hôpital de Denver, Ben Eiseman, utilisait dans les années 50 les transplantations fécales et publia quatre études de cas dans la revue scientifique Surgery.

Maintenant, j’estime avoir fait mon « devoir » en signalant ce traitement, mais chacun reste libre, comme toujours, et entièrement responsable de l’utilisation qu’il souhaitera en faire.

Conclusion

La maladie de Crohn est une maladie compliquée qui nécessite une implication totale du patient dans son traitement.

Plus que toute autre, elle nous confirme que le corps (et la vie !) restent des mystères insondables, face auxquels la seule attitude raisonnable et digne est d’adopter la plus profonde humilité.

Les plus grands professeurs, les meilleurs spécialistes, n’y comprennent rien. Ils n’en savent probablement pas beaucoup plus que moi, et certainement pas beaucoup plus que vous si vous êtes touché. Au contraire, c’est vous qui en savez le plus sur votre maladie, parce que c’est vous qui en savez le plus sur vous-même.

Votre but est de vivre le mieux possible avec cette maladie, en vous appuyant sur votre bon sens, vos propres forces morales et spirituelles, et sur votre entourage si vous avez la chance de pouvoir compter sur lui.

De mon côté, croyez bien que je suis conscient que mon article, malgré tous mes efforts, vous sera d’un usage limité, et je m’en excuse profondément. Ce que je peux vous dire, par contre, c’est que vous avez droit à toutes mes pensées, toute ma considération, et que je continuerai à suivre ce sujet de près pour vous apporter d’autres solutions, j’espère le plus vite possible, car je suis profondément conscient des douleurs que cause cette terrible maladie.

A votre santé,

Jean-Marc Dupuis

santé et bien-être.: Les natural killers, bête noire du cancer…

santé et bien-être.: Les natural killers, bête noire du cancer…:     Micro-cancers : 700 hôpitaux japonais utilisent ce composé Chers amis, Contre le développement des cancers, les Japonais utili...

dimanche 27 novembre 2022

Les natural killers, bête noire du cancer…

 


 

Micro-cancers : 700 hôpitaux japonais utilisent ce composé

Chers amis,

Contre le développement des cancers, les Japonais utilisent une science étonnante...La mycothérapie. 

La mycothérapie est une médecine non conventionnelle utilisant des champignons médicinaux ou des extraits de ces champignons à des fins médicales.

Un composé issu de certains champignons aurait la capacité de stimuler vos défenses spéciales, les fameux natural killers

Ces Natural Killers ont pour rôle de tuer les cellules cancéreuses.

Les tumeurs ont au moins 3 manières différentes d’échapper au système immunitaire, et de le manipuler : 

  1. Elles cachent leur identité de cellules mutantes, 
  2. Elles génèrent un environnement immunosuppresseur qui autorise leur prolifération incontrôlée,
  3. Elles « recrutent » des cellules qui affaiblissent la réponse immunitaire anti-tumorale

Si les cellules cancéreuses fraudent de tous les côtés, c’est pour échapper à leur « bête noire »…

Les natural killers, bête noire du cancer

Les pires ennemis du cancer, ce sont les natural killers

Natural, parce que ce sont des armes que nous avons tous en nous

Killers, puisqu'ils détectent les cellules tumorales et les tuent[4].  

S’ils sont en nous, pourquoi tant de gens meurent-ils du cancer ? 

Bien sûr, certains gènes rendent plus vulnérable au cancer. 

Mais si le nombre de cancers a tant augmenté ces 20 dernières années, c’est parce que notre mode de vie ne nourrit plus suffisamment nos défenseurs naturels. 

Pire…

Il donne du carburant aux cellules tumorales et affame nos cellules Natural Killers (aliments pro-oncogènes, stress, pollution…). 

Le rapport de force s’inverse

Face à un système immunitaire affaibli, voire endormi, les cellules cancéreuses font tout ce qu’elles veulent. 

La « sentinelle » qui réveille votre immunité anti-cancer 

Les oncologues rêveraient de pouvoir réveiller les natural killers face à tous les cancers, même à un stade avancé. 

Les biotechnologies n’en sont pas encore là... 

Mais il se pourrait que la nature en soit capable. 

Figurez-vous que les Japonais ont découvert une substance riche en alpha et bêta-glucanes, capable de stimuler vos natural killers.

Elle jouerait le rôle de sentinelle, en déclenchant l’alerte immunitaire chaque fois qu’elle se retrouverait face à une cellule cancéreuse. 

En état d’alerte, vos natural killers empêcheraient alors tout envahisseur de se faufiler. 

Elle est presque inconnue en France. 

Mais au Japonplus de 700 hôpitaux l’utilisent déjà

Chaleureusement,

Nicolas Wirth

Les champignons :

1. Le « Reishi » (Ganoderma lucidum)

ses polysaccharides de type β-glucanes sont d’excellents immunostimulants et antitumoraux. Il contient en outre des triterpènes qui renforcent son activité anticancéreuse.

2.Les Pleurotus spp sont prometteurs comme champignons médicinaux, présentant des propriétés hématologiques, antivirales, anti-tumorales, antibiotiques, antibactériennes, des activités hypo-cholesteroliques et l'immuno-modulation.

NB :Ces deux champignons sont présents chez nous.

Les Articles relatifs que j’ai déjà publié :

- Les pleurotes et les bienfaits… https://www.pinterest.com/mustaphalaouedj/plantes-m%C3%A9dicinales/

- Ganoderme et ses bienfaits extraordinaires…publié le 9 sept 2022

https://topbienetre.blogspot.com/2022/09/ganoderme-et-ses-bienfaits.html

Amicalement à vous !

Mustapha.L :souhaite votre aide.

Email : tipasa334@gmail.com

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santé et bien-être.: Crohn : protocole durant la période de rémissions ?

santé et bien-être.: Crohn : protocole durant la période de rémissions ?:    chers,amis Les personnes atteintes de la maladie n’ont de symptômes visibles que lors des “poussées”. * le but de ce protocol...

santé et bien-être.: Crohn : protocole durant la période de rémissions ?

santé et bien-être.: Crohn : protocole durant la période de rémissions ?:    chers,amis Les personnes atteintes de la maladie n’ont de symptômes visibles que lors des “poussées”. * le but de ce protocol...

Crohn : protocole durant la période de rémissions ?

 

 chers,amis


Les personnes atteintes de la maladie n’ont de symptômes visibles que lors des “poussées”.

*le but de ce protocole est de restaurer la flore intestinale(le microbiote), afin de traiter cette maladie.

-traitement après la période de crises qui a  duré environ  8 semaines.

a/continuer avec le régime FODMAPs tout en introduisant un à un, des aliments riches en fibres, en dehors des repas.

-réintroduction des légumes après huit semaines de diète stricte pauvre en FODMAP.

Le protocole FODMAP est divisé en trois étapes.

https://www.passeportsante.net/fr/Nutrition/Dietes/Fiche.aspx?doc=diete-fodmap

Mais attention !!!!!!…

Si vous avez un déficit de consommation en fibres ou en prébiotiques et vous souhaitez améliorer votre alimentation : il ne s’agit pas de bouleverser votre alimentation du jour au lendemain, au risque de courir à l’échec assuré, avec apparition de douleurs dans le ventre.

 

Les fibres alimentaires favorisent la croissance de bonnes bactéries dans l'intestin. Ils peuvent vraiment manipuler l’environnement inflammatoire dans l’intestin.

Une consommation insuffisante en fibres peut être liée à l’apparition de maladies chroniques comme le syndrome de l’intestin irritable.

 

Comment favoriser la croissance de bonnes bactéries dans l'intestin ?

En introduisant des fibres solubles et insolubles, qu’on appelle »prébiotiques »

Les apports quotidiens recommandés en fibres alimentaires permettent d’avoir un bon transit intestinal. Les apports pour une personne adulte sont d’environ 25 à 45 g de fibres par jour.

Listes d’aliments riches en fibres : cannelle, son de blé, son d’avoine, grains entiers, céréales de blé, noix de coco, amandes, olives noires, figues séchées, pruneaux séchés, cassis, haricots secs, chocolat noir, légumes, psyllium…

Les fibres solubles : (pectines (agrumes, poire, pomme, coing,…), glucanes (l’avoine, l'orge, les champignons), les levures de boulangerie, les bactéries et les algues), gommes (gomme arabique), alginates (algues brunes : les laminaires ou les fucus), inuline (chicoré, ail,...) se situent le plus souvent au cœur des végétaux.

Ils se dissolvent dans l'eau, en formant un gel visqueux, comme les pectines, les mucilages...  sont facilement fermentés dans le côlon par les bactéries intestinales.

Les fibres insolubles : pain complet, cellulose (fruit et légumes), graines (amandes),…ils traversent l’intestin sans être digérée et stimule la croissance des « bonnes » bactéries dans le gros intestin. 

b/prendre des aliments probiotiques.

Les probiotiques sont ces bonnes microbes (bactéries, champignons,…), qui se trouvent dans les aliments fermentés.

Les probiotiques présent dans : les légumes fermentés(ex :choucroute, olives, cornichon,…) ;lait fermentés, tels, que :kéfir, yaourt,…) ;fromage dur(parmesan,chedar, Gouda, emmental…) ;…

Les personnes souffrant d’une maladie inflammatoire chronique de l’intestin (telle que la maladie de Crohn) présentent souvent un déficit en vitamine B8 : dont l’assimilation serait perturbée par la présence de germes pathogènes (salmonelles) au sein du microbiote. Salmonelle : Bactérie produisant des toxines agissant sur le système neurovégétatif et induisant des infections intestinales. Les salmonelles peuvent se retrouver dans les aliments, notamment, l’eau ; les viandes, produits laitiers et les œufs. Le germe se multiplie dans la lumière intestinale en provoquant un syndrome inflammatoire intestinal avec diarrhée souvent mucopurulente (Qui contient du mucus et du pus) et sanguinolente.

La vitamine B8 : présent dans les céréales complètes, le foie, les œufs et le lait, le soja, les noisettes, les levures, les légumineuses, la bette carde, les tomates, la laitue romaine et les carottes. Deux types d'aliments qui contiennent de grandes quantités de biotine : la gelée royale et la levure de bière.

En voici quelques remèdes naturels qui traitent cette maladie :

Oliban (Boswellia sacra), Gomme arabique, Herbe aux puces, psyllium (plantago afra L), Chiendents officinal ; L’armoise, Gingembre, épine vinette, armoises,Hisbiscus, Pollen frais, bouillon d’os,…etc.

Recette :

En cas de la maladie de Crohn, sauf en cas de grossesse : faire préparer par le pharmacien un mélange d'huiles essentielles de clou de girofle, menthe poivrée, basilic exotique et de cannelle de Ceylan (écorce) dans de l'huile végétale de noisette.

Amicalement à vous !

Mustapha.L