L'endométriose est une maladie gynécologique chronique de la femme en âge de procréer qui se caractérise par le développement d'une muqueuse utérine (l'endomètre) en dehors de l'utérus, colonisant d'autres organes avoisinants. Elle se caractérise par le développement de muqueuse utérine à l'intérieur du muscle de l'utérus (myomètre). Il s'agit d'une endométriose interne qui touche près de la moitié des femmes entre 40 et 50 ans.
90 % des femmes subissent ce phénomène, Pendant leurs règles. C’est une maladie chronique, généralement récidivante.
Les symptômes :
Asymptomatique chez 1 femme sur 3, elle peut néanmoins entraîner :
· Une altération du cycle menstruel et une sensation de lourdeur pelvienne.
· Douleur, ressentie principalement pendant la période des règles. Une douleur quasi-insupportable, le plus souvent le 3e ou 4e jour des règles.
· Elle peut provoquer des douleurs pendant la miction.
· Elle peut aussi coloniser le tube digestif, perturbant alors l'émission des selles.
· douleur peut également faire parler d'elle pendant les rapports sexuels. Des règles abondantes, prolongées, système immunitaire est défaillant.
· douleurs du bas-ventre, le plus souvent au moment des règles, et par de l’infertilité pour 25 à 50 % des patientes.
· risque accru de troubles dépressifs ou anxieux.
· fatigue chronique due à un déficit en fer en rapport avec les règles.
· Un Syndrome de l’Intestin Irritable chez 15 % des patientes.
Les causes :
Les causes de l'endométriose sont multifactorielles. Des facteurs génétiques et des substances toxiques de l'environnement, comme par exemple la dioxine, prédisposent à son apparition.
D’après les experts, L’origine psychologique. Pour eux, un stress ou un traumatisme sexuel pourraient expliquer l'apparition de la maladie.
- des microbes qui pénètrent silencieusement dans l’utérus.
Le diagnostique :
La maladie est diagnostiquée, souvent par hasard.
Le diagnostic est compliqué. L'échographie pelvienne permet de confirmer le diagnostic, ou bien au touchée, Une échographie et une IRM.
Les traitements :
Il n'existe pas aujourd'hui de traitements définitifs de l'endométriose. Tout traitement vise généralement à en soulager les symptômes.
-traitement conventionnelle.
-Traitement naturel.
*traitement conventionnelle :
Le traitement est souvent médicamenteux, parfois chirurgical (curetage hémostatique, ablation de l'endomètre).
Le traitement alternatif : la prise d'une pilule progestative en continu. Une pilule progestative doit être absorbée quotidiennement et sans interruption, 365 jours par an.
Attention : La prise de la pilule peut provoquer certains effets secondaires variables selon les pilules et les femmes.
Pilule progestative (effets secondaires) : des saignements intermittents sont possibles surtout au début. Elle peut entraîner une absence de règles chez certaines utilisatrices. Elle peut aussi entraîner une poussée d'acné, de la séborrhée et une chute des cheveux, la survenue de migraines, Baisse de la libido, dépression, pensées suicidaires.
Un blocage de l'ovulation entraînant alors une absence de saignement régulier.
Absence de règles, l’acné, des modifications de l’humeur, des douleurs dans les seins, des nausées ou prises de poids et des maux de tête,…
Toutefois, elle ne doit pas être utilisée en cas d'accidents thromboemboliques veineux (phlébite, embolie pulmonaire...), d'hépatite ou d'antécédent, d'insuffisance hépatique, de certains cancers du sein, de l'utérus ou de l'endomètre, de kystes ovariens, d'hémorragies génitales inexpliquées, d'hypersensibilité au composant actif du contraceptif, de grossesse, etc.
Attention : les douleurs ne sont pas soulagées par un traitement antalgique de type paracétamol.
*Si la patiente souffre beaucoup, on peut lui proposer une intervention chirurgicale pour enlever les lésions. Bien pratiquée, elle aboutit à une guérison certaine. Mais les récidives sont possibles.
Traitement naturel :
Les premières mesures à prendre est de réduire l’inflammation et les douleurs.
- Les aliments à éviter, car ils contiennent des composants pro-inflammatoires : Les aliments riches en graisses saturées comme le beurre, la crème, le fromage, la viande rouge, la charcuterie et les sucreries.
--Le microbiote intestinal joue un rôle important dans la régulation des phénomènes inflammatoires et donc pourrait être impliquée dans le développement et la progression de l'endométriose. Le microbiote intestinal pourrait moduler le cycle des œstrogènes, une dysbiose intestinale favorisant l’hyperostrogénie et donc l’endométriose. Optez pour l’équilibre du microbiote intestinal ; prendre des probiotiques, prébiotiques et feuilles de noyer.
- Le foie est considéré comme étant un acteur clé dans le traitement des déséquilibres hormonaux. Booster-le avec certaines plantes tels que le chardon-marie, pissenlit, bardane,…
- L'achillée millefeuille est une plante antispasmodique des muscles lisses utérins. Elle dispose aussi d'une action anti-inflammatoire permettant de décongestionner l'utérus. Elle est donc tout indiquée dans le cas de règles douloureuses, mais aussi pour soulager les douleurs liées à l'endométriose.
-l’ortie utilisée traditionnellement en Afrique et en Inde pour limiter les hémorragies liées aux règles.
- le Pycnogénol : Réduction des douleurs menstruelles et des symptômes de l’endométriose ; présent dans le pin maritime,…
- La N-acétylcystéine : Réduction significative de la douleur en cas d’endométriose et réduction des kystes ovariens ; Les plus grandes sources de N-acétylcystéine sont : soja, viande de bœuf, graine de tournesol et d’avoine.
- Le curcuma : il fait régresser l’endométriose dans les études sur animal (Jana, 2012).
--Les feuilles du pourpier traitent l’Endométriose.
- L’excès d’œstrogènes peut également aggraver l’endométriose ; prendre du fenugrec, lin,…
- Acide chlorogénique, sources végétaux : Fraises, ananas, café, artichaut ; le café vert, la pomme de terre et les cacahuètes (une poignée par jour sera très utile) , cannelle, les endives et une teneur élevée (1 245 mg·100g-1) se trouve dans la plante de chèvrefeuille du Japon (Lonicera japonica).
Bon à savoir :
- L’endomètre est le tissu qui tapisse l’utérus. Sous l’effet des hormones (œstrogènes), au cours du cycle, l’endomètre s’épaissit en vue d’une potentielle grossesse, et s’il n’y a pas fécondation, il se désagrège et saigne. Ce sont les règles. Chez la femme qui a de l’endométriose des cellules vont remonter et migrer via les trompes. Elle touche potentiellement toutes les femmes réglées.
-On estime que la moitié des cas d’infertilité féminine seraient dus à une endométriose.
-Selon la localisation des lésions, l’endométriose peut se traduire par des troubles de la continence urinaire, voire des problèmes pulmonaires ou rénaux.
-Dans certains cas, très rares, l’endométriose peut augmenter le risque de développer un cancer des ovaires.
-- chez la Femme : les dioxines peuvent favoriser l'endométriose. La présence de cette toxine dans les tampons peut être liée à l'endométriose car les dioxines ont une longue durée de vie dans l'organisme. Elles sont chimiquement stables et peuvent être absorbées par le tissu adipeux, où elles sont ensuite stockées dans le corps ; Les humains y sont exposés via l'alimentation (viande, poisson, produits laitiers) ou via l'inhalation de fumées (tabac, feux, dont incendies). Les fruits, légumes et céréales en contiennent, mais en moindre quantité.
Amicalement à vous !
Mustapha.L
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