mardi 1 août 2023

Des cancers du sein chez les HOMMES : merci qui ?

 


Chère lectrice, cher lecteur,

Il y a quelques jours, j’ai eu accès à un rapport d’étude de marché sur le Finastéride.

D’après ce document officiel, les ventes concernant ce médicament devraient augmenter massivement au cours des 6 prochaines années.

Mais il y a déjà 3 ans, je vous en parlais…

Ce médicament présente plusieurs risques, et je ne suis pas le seul à le dire.

Il est utilisé pour soigner l’hypertrophie bénigne de la prostate (HBP) ou encore la calvitie.

Selon plusieurs travaux, le Finastéride pourrait en effet entraîner :

  • Des troubles psychiatriques sévères : troubles de l’humeur, dépression allant jusqu’aux tendances suicidaires.
  • Des troubles sexuels durables : diminution de la libido, problèmes d’érection, troubles de l’éjaculation.

Mais accrochez-vous bien, car il y a encore plus grave.

L’Agence nationale de sécurité du médicament indique que des cas de cancers du sein ont été observés chez des hommes traités au Finastéride.

Des cancers du sein chez l’homme !

Alors là, c’est le pompon, la double peine dans toute sa splendeur.

Non seulement ce traitement ferait pousser les seins des hommes, et comme si ça ne suffisait pas, il les exposerait à un risque sérieux de développer un cancer !

Du côté de l’agence de sécurité du médicament, on n’a pas l’air de trop s’en inquiéter puisque l’organisme public s’est contenté d’une simple « mise en garde » et que ce médicament reste commercialisé.

Tout juste indique-t-elle que « le traitement par Finastéride devra être interrompu devant tout symptôme psychiatrique ».

Pour les autres, je vais quand même me permettre de rappeler qu’il existe aussi parfois des solutions naturelles sans effets secondaires connus, notamment pour agir avant d'être diagnostiqué pour hypertrophie bénigne de la prostate (HBP).

Soins naturels de la prostate

D’après l’Association française d’urologie, l’hypertrophie bénigne de la prostate touche à une fréquence de 23 % les hommes de 41 à 50 ans et 82 % les hommes de 71 à 80 ans[2].

Et c’est ainsi qu’on passe d’une prostate qui, à la puberté, à la dimension d’une châtaigne, à une glande qui peut progressivement multiplier sa taille initiale par 3 ou 4, parfois plus.

Toutes les raisons de cette évolution qui demeure, selon la Haute autorité de santé, un « état de la nature » plus qu’une pathologie, ne sont pas établies avec certitude, mais voici les principales :

  • La première est la présence en excès d’une substance appelée dihydrotestostérone (DHT) qui agit comme agent prolifératif des cellules de la prostate. La DHT est produite à partir de la testostérone, grâce à une enzyme nommée 5-alpha réductase. De nombreuses thérapies conventionnelles s’efforcent donc de l’inhiber.
  • Deuxième explication de la croissance des cellules de la prostate : l’insuline. Or, les situations d’hyper insulinémie (taux de sucre trop élevé dans le sang) dues à des repas trop glycémiques sont de plus en plus courantes.
  • La troisième raison est une conversion trop importante de testostérone en œstradiol, hormone présente chez l’homme en petite quantité. Un rapport œstrogène/testostérone trop élevé pourrait être impliqué dans le développement de l’HBP. Une enzyme en particulier favorise la conversion de testostérone en œstrogènes : l’aromatase.

Protéger sa prostate commence, comme presque toujours, par l’alimentation, avec une réduction de la charge glycémique, en supprimant le plus possible féculents et sucres.

Une alimentation riche en légumes réduit les risques d’hypertrophie de la prostate, en particulier si les légumes sont riches en antioxydants – bêta-carotène, lutéine, vitamine C, etc

Mangez une grande variété de légumes et de fruits bio de saison et de couleur variée.

Sur le sujet, le débat sur le soja fait rage.

Plusieurs études ont pourtant montré que les isoflavones du soja, en particulier la génistéine et la daidzéine, sont bénéfiques : ils participent à la diminution des taux de PSA (antigène spécifique de la prostate) et de testostérone libre, et limitent ainsi la croissance des cellules de la prostate. Ils inhibent aussi l’activité de la 5 alpha-réductase.

Préférez les produits à base de soja fermenté, mieux tolérés par votre système digestif, et qui sont également les formes traditionnelles consommées par les populations asiatiques : tamari, tempeh, miso et natto.

Les graines de lin, les pépins de courge ou le lycopène (qu’on trouve en abondance dans les délicieuses tomates), réduisent les symptômes urinaires associés à l’HBP, avec des effets similaires aux médicaments inhibiteurs de l’enzyme 5 alpha-réductase.

Des herbes et des épices anti-inflammatoires comme le curcuma, la sariette, l’origan ou le gingembre sont également très utiles pour calmer toute inflammation à bas bruit qui pourrait agir comme facteur de risque sur la prostate.

Élément essentiel pour la prostate

Plus il y a de zinc dans les cellules de la prostate, moins elles grossissent.

Le zinc entraîne un phénomène d’apoptose (suicide des cellules) qui permet de diminuer légèrement le volume de la prostate.

Cet effet apoptotique est dû à l’induction par le zinc d’une autorégulation des gènes de croissance cellulaire dans les mitochondries.

À noter que le zinc participe lui aussi à inhiber la transformation de la testostérone en DHT (la substance qui cause la croissance de la prostate).

Par ailleurs, l’huître, qui est l’aliment le plus riche en zinc qu’on trouve dans la nature, est aussi considérée comme « le champion des aphrodisiaques ».

Sans surprise, l’exercice physique est, lui aussi, un pilier de la prévention.

Une station assise pendant de longues périodes exerce une pression excessive sur le plancher pelvien.

Si vous travaillez assis devant un ordinateur, faites régulièrement des pauses afin de vous dégourdir les jambes, faites une courte marche de 5 minutes autour de votre lieu de travail si vous le pouvez et prenez les escaliers plutôt que l’ascenseur si vous devez gravir des étages.

Pratiquez un sport d’une manière régulière, ce qui réduira vos facteurs de risque. Attention si vous faites du vélo, sport qui exerce une forte pression sur le plancher pelvien : il faut pratiquer en utilisant une selle spécialement conçue pour soulager la pression sur la prostate.

Le palmier nain réduit les symptômes de 50 %

Lorsque l’hypertrophie de la prostate est déjà déclarée, le palmier nain, également appelé sabal, est probablement la solution naturelle que vous voudrez essayer en tout premier lieu.

Il faut dire que le palmier nain a un long passé d’utilisation clinique – ses premières mentions remontant aux années 1800 – et des études ont montré qu’il avait une meilleure efficacité que le Finastéride.

Une étude récente a même démontré que 320 mg d’extrait de palmier nain par jour réduiraient les symptômes de HBP de 50 % après 8 semaines d’utilisation.

Reste à savoir si cela peut être vrai… pour vous.

Pour cela, faites une cure de palmier nain pendant une période de deux mois et notez la fréquence et l’intensité des symptômes dans un journal (nombre de fois où vous vous levez pendant la nuit, par exemple). Ceci vous permettra de conclure au bout de deux mois sur l’efficacité de la plante dans votre cas.

Pour une meilleure efficacité, je vous conseille de combiner le palmier nain avec la racine d’ortie (240 mg), reconnue par la commission E allemande pour soulager les douleurs urinaires de l’HBP.

Éviter d’aller aux toilettes dix fois dans la nuit

Le prunier d’Afrique (Pygeum africanum), particulièrement populaire en France pour les problèmes de prostate, a fait l’objet de plusieurs études cliniques qui démontrent un soulagement des symptômes urinaires associés à la HBP, notamment une diminution de 19 % de l’urination nocturne grâce à cette plante.

Cela veut dire que si vous vous réveillez cinq fois par nuit, ce sera toujours une fois de moins.

Mais le problème est que cet arbre est classé comme espèce menacée et que la collecte, qui se fait dans le sauvage aujourd’hui au Cameroun, en Guinée Equatoriale et au Kenya, ne pourra pas être soutenue au rythme actuel.

Pour le remplacer, je vous conseille de vous intéresser à une jolie fleur rose, l’épilobe, dont le phytothérapeute allemand Rudolph Fritz-Weiss avait identifié l’effet inhibiteur des prostaglandines, et donc anti-inflammatoire. On peut recommander 30 g par litre d’eau bouillante, à boire pendant la journée.

N’en déplaise à l’Agence nationale de sécurité du médicament, voilà les quelques-unes des stratégies que l’on peut essayer avant de se risquer au médicament qui transforme les hommes en femmes.

Lettre de  Florent Cavaler

Amicalement à vous !

Mustapha.L

Comme toujours : choisissez la nature avant la chimie !

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Mustapha Laouedj

 

Conseiller en phytothérapie et herboriste.

 

Samedi : Consultation gratuite sur rendez-vous au :

 

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Adresse : Hadjout-Tipaza- Algérie

A côté de l’ex Daïra et APC de Hadjout.

 

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