-Plus de 300 000 Canadiens souffrent de cette maladie méconnue et silencieuse qui se déclare surtout dans la vingtaine.
- En France, environ 180 000 personnes souffrent d'une spondylarthrite (soit 0,3 % de la population française).
-L’Algérie compte, selon des rhumatologues qui se réfèrent aux résultats des dernières enquêtes menées dans plusieurs régions du pays, pas moins de 100 000 cas qui risquent une invalidité. Un malade mal pris en charge est condamné.
https://www.liberte-algerie.com/actualite/100-000-cas-risquent-une-grave-invalidite-222476
La maladie spondylarthrite ankylosante, c’est quoi ?
La spondylarthrite ankylosante, ou SA, est une maladie inflammatoire chronique qui touche essentiellement les articulations des vertèbres et l'articulation entre la colonne vertébrale ou lombaires (lombalgies) et le bassin. Cette maladie auto-immune, d'évolution lente et qui ne met pas la vie en jeu, peut être à l'origine de handicap.
Elle touche également les zones où les tendons et les muscles s'attachent aux os (en particulier au niveau du tendon d'Achille), mais également d'autres organes comme l'œil, le cœur, les intestins, etc. Ces crises durent quelques jours à quelques semaines et finissent par se calmer.
Elle apparaît plutôt chez les hommes, aux alentours de 20 à 30 ans.
Autres noms : maladie de Bechterew, spondyloarthrite, spondylarthropathie et pelvispondylite rhumatismale.
QUELS SONT LES SYMPTÔMES DE LA SPONDYLARTHRITE ?
Dans 80 % des cas, la spondylarthrite commence par des douleurs dans le bas du dos ou les fesses. Tantôt à droite, tantôt à gauche, elles irradient vers l’arrière des cuisses et ressemblent fortement aux douleurs dites sciatiques.
Elles sont plus intenses en milieu de nuit, au réveil, et dans les premières heures d’activité. Contrairement aux douleurs liées à l’arthrose, elles ne sont pas soulagées par le repos. Des douleurs des articulations des bras et des jambes sont également observées dans 60 % des cas.
Les symptômes :
· douleurs de la colonne vertébrale, du bassin, des fesses.
· raideur et une limitation de la flexibilité du dos.
· douleur au talon, au genou ou à la cheville, ou gonflement d’un doigt ou d’un orteil.
- une inflammation de l’œil (uvéite) (œil rouge et douloureux)
· Capacité de mouvement du dos et du thorax diminuée, ce qui peut parfois gêner la respiration. Douleur au thorax lors d’une toux ou d’une inspiration profonde.
- gonflement et douleur des épaules, des coudes, des genoux et des chevilles;
· Fatigue, perte d'appétit et de poids, fièvre dans de rares cas.
- Inflammation de l’intestin (causant douleurs, diarrhée...).
Les causes :
On ne connaît pas les causes de la maladie, Il s’agit donc d’une maladie auto-immune ; Entraînant des inflammations chronique des articulations. Il pourrait notamment s’agir de bactéries, responsables d’infections digestives (bactéries Klebsiella) ou génitales, qui entraîneraient des modifications du système immunitaire et déclencheraient la maladie.
Une perturbation de la flore et de la muqueuse intestinale, entrainant une hyperperméabilité intestinale: des "micro-trous" dans l'intestin vont ainsi laisser passer des produits de dégradation bactérienne.
Les facteurs :
-80 à 90 % des patients qui souffrent de spondylarthrite ankylosante sont porteurs du gène HLA (Human Leucocyte Antigene) B 27.
Le gène HLA-B27 pourrait jouer un rôle dans l’apparition de cette dysbiose.
Un HLA B27 positif indique que l’individu est à risque plus élevé de développer une maladie auto-immune. Ce gène HLA B27 pourrait donc être en lui-même associé à une dysbiose intestinale.
Le HLA B27 (antigène leucocytaire humain, de l’anglais « Human Leukocyte Antigen ») est une protéine qui se retrouve en surface des globules blancs de certains individus. La présence d’antigènes à la surface des cellules permet au système immunitaire de distinguer ses propres cellules des cellules étrangères. La présence du HLA B27 (8 % de la population) est associée à un risque plus élevé de développer certaines maladies auto-immunes comme la spondylite ankylosante, l’arthrite réactive, des atteintes isolées de l’œil (uvéites), etc.
Le test est utile chez les individus qui souffrent d’inflammation et de douleurs aiguës ou chroniques au niveau de la colonne, du cou, de la poitrine, des yeux et des articulations que l’on soupçonne d’être causées par une atteinte auto-immune.
- Les facteurs génétiques et environnementaux : Il pourrait notamment s’agir de bactéries, responsables d’infections digestives (bactéries Klebsiella) ou génitales, qui entraîneraient des modifications du système immunitaire et déclencheraient la maladie.
Une perturbation de la flore et de la muqueuse intestinale, induit par l'alimentation moderne entrainant une hyperperméabilite intestinale des "micro-trous" dans l'intestin vont ainsi laisser passer des produits de dégradation bactérienne (peptides de Klebsiella pneumoniae entre autres) dont la structure est voisine des structures vertébrales (mimétisme moléculaire).
Les traitements conventionnels :
La médecine hospitalo-universiatire traite généralement les symptômes due à cette maladie : douleurs et inflammations.
- les antalgiques (antidouleurs) : le paracétamol, l'aspirine : durant plusieurs semaines.
- les anti-inflammatoires non stéroïdiens (A.I.N.S.)… l'ibuprofène, la noramidopyrine et la floctafénine… durant plusieurs semaines.
- les corticoïdes (cortisone) : L’injection de corticoïdes en cas de douleurs intense.
- chirurgie avec prothèse en dernier lieu.
Aujourd'hui, une nouvelle génération de traitement de fond est arrivée, avec l'avènement des biothérapies. C'est en particulier les anti-TNF alpha qui ont une plus grande rapidité d'action que les traitements de fond « classiques ». -Les biothérapies ciblant certaines protéines de l’inflammation, comme le TNF ou, les interleukines 17 et 12/23, sont efficaces dans les spondyloarthrites.
Mais ces médicaments "trouent" encore plus l'intestin, aggravant ainsi la maladie. S'il convient d'en prendre avec parcimonie dans les crises douloureuses, il faut surtout ne pas les prendre au long cours.
Attention : Lorsque la maladie n’est pas traitée efficacement, l’inflammation chronique est susceptible d’augmenter les complications cardiovasculaires. Ainsi, les personnes atteintes de spondylarthrite ankylosante ont un risque plus élevé de crise cardiaque ou de maladie vasculaire périphérique.
A suivre : La maladie spondylarthrite ankylosante : complications de ses
traitements conventionnels ?
amicalement à vous !
Mustapha.L
Tél : 213. (0)550.30.65.42
Adresse : Hadjout-Tipaza- Algérie
A côté de l’ex Daïra et APC de Hadjout.
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