lundi 10 juin 2024

Zoom sur les bactéries pathogènes associées aux cancers ?


Comme je vous dis dans mon article précédent, le microbiote est corrélé au traitement du cancer, c’est un atout de la réussite du protocole. On sait également que 70% de l’immunité d’une personne se trouve dans ses intestins.

« Les récidives du cancer après traitements… ? »

Certaines bactéries intestinales peuvent en effet favoriser la croissance du cancer et sa résistance au traitement.

Nous allons voir dans cet article certaines bactéries pathogènes intestinales corrélées à certains cancers et comment les traiter.

1. une bactérie nommé, B. fragilis, trouvé dans le côlon et couramment associé au développement de la colite et du cancer du côlon, marque les cellules de manière durable et peut également jouer un rôle dans le développement de certains cancers du sein.

Cette Bacteroides fragilis est une bactérie anaérobie, à Gram négatif, pléomorphe à bâtonnet. Il fait partie du microbiote normal du côlon humain et est généralement commensal, mais peut provoquer une infection s'il est déplacé dans la circulation sanguine ou dans les tissus environnants à la suite d'une intervention chirurgicale, d'une maladie ou d'un traumatisme.

Cette Bactérie réside dans le tractus gastro-intestinal humain et est essentiel au bon fonctionnement gastro-intestinal, comme l'immunité des muqueuses et la nutrition de l'hôte.

Si les bonnes bactéries jouent des rôles essentiels dans la santé humaine, le cancer et d'autres maladies peuvent rompre l’équilibre du microbiotique en favorisant l'expansion de bactéries intestinales qui libèrent des toxines, des hormones ou d'autres molécules.

L'entérotoxine est un facteur de virulence important chez B. fragilis. La toxine fragilis (BFT) qui peut entraîner une inflammation intestinale chronique et des lésions tissulaires et jouer un rôle crucial dans le cancer colorectal (CCR) et autres.

Remarque : B.fragilis et E. coli induisent une carcinogenèse in vivo et ont été associés au CCR dans des études d'observation chez l'homme.

2. L’analyse des bactéries intestinales sur des biopsies de patients traités pour un cancer de la prostate permet d’identifier une bactérie spécifique - Ruminococcus - qui pourrait jouer un rôle majeur dans le développement de la résistance et une autre bactérie, Prevotella stercorea (favorisé par le sucre), apparaît associée à des résultats cliniques favorables.

L'hormonothérapie peut induire de faibles niveaux d'androgènes chez les patients peuvent entraîner l'expansion de certaines communautés bactériennes qui deviennent ensuite des usines à hormones qui soutiennent la croissance de la tumeur.

Les ruminocoques, bactéries anaérobiques gram positif,  sont retrouvés chez 90 % des individus sains et sont connus pour leur intérêt nutritionnel et protecteur. On les retrouve dans le microbiome intestinal.

Certaines bactéries de ce genre sont connues pour être pro-inflammatoires (ex : Ruminococcus lactaris), et la surabondance de Ruminococcus est corrélée avec :

  • un risque accru de croissance rapide d'un cancer de la prostate et de résistance de ce cancer à l'hormonothérapie, car certaines bactéries du genre Ruminococcus produisent des androgènes à partir de précurseurs apportés par le bol alimentaire, et ces androgènes passent aisément dans le sang en jouant alors un rôle de perturbateur endocrinien vis-à-vis de l'organisme et des médicaments anti-androgène (médicament utilisé dans: un cancer de la prostate métastatique).

L'hormonothérapie administrée pour le cancer de la prostate réduit la quantité d'androgènes (hormones mâles) ou empêche les androgènes d'être utilisés. Les androgènes, comme la testostérone, aide les cellules du cancer de la prostate à croître.

bol alimentaire : Les produits ultra-transformés riches en sucre et en graisses saturées.

A suivre : comment se débarrasser des ces bactéries pathogènes ?

Amicalement à vous !

Mustapha.L

Tél : 213. (0)550.30.65.42

Email : Tipasa334@gmail.com

 

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