lundi 10 juin 2024

Les récidives du cancer après traitements… ?


La question qu’on se pose :

Pourquoi et comment traiter ?

La récidive signifie une reprise du cancer à partir de cellules cancéreuses qui n'ont pas été détruites par le traitement initial.

La rechute est liée à une destruction incomplète des cellules cancéreuses lors du premier traitement. Ces cellules vont se multiplier et peuvent rester « dormantes » pendant des mois ou des années, ce qui explique les récidives tardives.

Une récidive peut survenir très tôt après la fin des traitements, mais aussi après une longue période de rémission.

En général, les cancers du sein, du rein, des bronches, de la prostate, de la thyroïde ou colorectal ont potentiellement un plus fort risque de récidive car les métastases y sont plus fréquentes.

Pourquoi un cancer peut revenir ?

Il n'est pas lié au premier cancer diagnostiqué. Il peut prendre naissance dans le même organe ou ailleurs dans le corps. Le cancer secondaire peut être causé par des traitements antérieurs comme la chimiothérapie ou la radiothérapie.

Personne ne peut affirmer sans doute que le cancer réapparaîtra ou non.

Puisqu’il est impossible de garantir que le cancer est éliminé à jamais, les membres de votre équipe de soins éviteront peut-être d’utiliser le mot « guérison ». Ils pourraient par contre dire que vous êtes en « rémission », ce qui signifie qu’il n’y a aucun signe de cancer dans votre organisme.

En général, la plupart des cancers qui réapparaissent (récidivent) le font dans les 2 ou 3 premières années qui suivent la fin du traitement. Après 5 ans, le risque de récidive diminue.

Malheureusement, il peut aussi arriver que certains cancers réapparaissent plusieurs années après la fin du traitement.

Comment traiter ?

Un de l’échec d’un traitement du cancer qui n’est généralement pas pris en considération par la médecine est l’équilibre du microbiote, est un must dans la réussite d’un protocole ;qui est un facteur de la biorésistance aux traitements.

Le microbiote, c’est quoi ?

Le microbiote, c’est tous ces milliards de bons microbes qui tapissent notre tube digestif, chaque espèce à un rôle à jouer dans le maintien de notre bonne santé.

Un bon microbiote intestinal à un effet bénéfique sur la réponse à certains traitements  et son déséquilibre est associé à de nombreuses maladies dont le cancer. Son déséquilibre peut avoir des répercussions métaboliques importantes (réactions auto-immunes et inflammatoires) et être impliqué dans le développement de certains cancers.

Le microbiote a montré des effets bénéfiques sur la réponse à la chimiothérapie à base de cyclophosphamide, un médicament utilisé dans le traitement de nombreux cancers (sein, poumon, vessie, lymphomes, leucémies…)… Le cyclophosphamide est un immunodépresseur… voir ses Effets secondaires sur:

https://www.vidal.fr/medicaments/substances/cyclophosphamide-1145.html  

En voici quelques exemples :

-En effet, la présence anormalement élevée de bactéries du genre Fusobacterium a été associée à un risque augmenté de cancer colorectal. Ainsi, ce microbe, B. fragilis, trouvé dans le côlon et couramment associé au développement de la colite et du cancer du côlon.

- La bactérie Helicobacter pylori est, quant à elle, liée au développement de cancer gastrique.

*le cancer hépatique généralement est suite à des infections de virus d’hépatite B et C.

- au fil des recherches et tout particulièrement avec ces travaux de l’Université Johns Hopkins sur la santé cellulaire. Ces travaux, publiés dans la revue Cancer Discovery, démontrent en effet le rôle clé d’une bactérie intestinale, B. fragilis sur les tissus mammaires, au point d'être en capacité d'augmenter le risque de cancer du sein.  Si le microbiome est perturbé ou s’il héberge des microbes toxigènes avec une fonction oncogène, il pourrait être considéré comme un "réservoir" de risque supplémentaire de cancer du sein.

Traitement :

Le métronidazole (un antibiotique bactéricide) est toujours apparu comme thérapie de référence en France. Mais, Le taux de mortalité a augmenté en raison d'un traitement non ajusté par Bacteroides fragilis…voir ses effets secondaires sur :

https://www.vidal.fr/medicaments/substances/metronidazole-2370.html

Conclusion :

Prendre soin de son microbiote intestinal, au travers d’une alimentation saine et d’une bonne hygiène de vie, est indispensable pour être en bonne santé et est associé à une meilleure réponse aux traitements anticancéreux.

A suivre : zoom sur les bactéries pathogènes associées aux cancers ?

Amicalement à vous !

Mustapha.L

Tél : 213. (0)550.30.65.42

Email : Tipasa334@gmail.com

 

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