lundi 17 décembre 2018

Hypertension résistante (HTAr) …


L’hypertension artérielle est définie par l’OMS comme une pression artérielle mesurée ≥ 140/90 mmHg, au repos, à plusieurs reprises. L’HTAr est associée à un risque cardiovasculaire.

En France, 50% des hypertendus traités sont non contrôlés, dont 5 à 10 % présentent une HTA résistante.

Les causes :

-Le nombre de patients avec hypertension résistante va augmenter avec le vieillissement de la population, la prévalence croissante de l’obésité, du syndrome des apnées du sommeil et de l’insuffisance rénale chronique.
-Parmi les médicaments et substances qui augmentent classiquement la tension artérielle figurent les AINS et les COX-2.
-Un effet sur la pression artérielle survenant déjà à partir de 30 grammes d’éthanol/jour.
-Le syndrome des apnées du sommeil (SAS) est extrêmement fréquent chez les patients avec une hypertension résistante.
--La non-réponse au traitement antihypertenseur est souvent liée à une ré-Obésité et apnée du sommeil.
-De nombreux médicaments, en majorant la pression sanguine artérielle, s’opposent aux effets des antihypertenseurs. Il peut s’agir des corticoïdes (et du tétracosactide Synacthène° surtout dans sa forme « retard »), des AINS (y compris les coxibs).
-Les causes endocriniennes 
La plus fréquente est l’hyperaldostéronisme primaire, le plus souvent dû à l’existence d’une hyperplasie surrénalienne, plus rarement à un adénome de Conn (intérêt du rapport aldostérone/activité rénine plasmatique pour le dépistage). 
- sténoses athéromateuses des artères rénales chez le patient âgé.
-Tension hydrosodée.

Symptômes :
Présence de céphalées, palpitations et sudations, chez des patients avec hypertension sévère.

Traitements :

De nombreux facteurs de résistance peuvent être en cause dans l’HTA résistante aux traitements. Ces facteurs sont à rechercher et à corriger. Les facteurs psychosociaux : L’anxiété, la tendance dépressive, la nervosité ou les douleurs participeraient également à la résistance aux médicaments antihypertenseurs, tout comme la consommation inadaptée d’alcool.

-Le surpoids favorise la rétention hydrosodée et limite l’efficacité du traitement antihypertenseur. Pour chaque perte pondérale de 10 kg, la PA systolique (PAS) baisse de 5 à 20 mmHg.
- L’apnée du sommeil, ce syndrome est souvent associé à une obésité et à une insulinorésistance, des facteurs également associés à la résistance au (x) traitement(s).
- La prescription de diurétiques de l’anse est souvent indispensable pour maîtriser la rétention hydrosodée.

Y’a-il de traitements de ce symptômes en médecine alternatif ?

Amicalement à vous :
Mustapha

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Mustapha Laouedj

Conseiller en phytothérapie et herboriste

Tél : 213. (0)550.30.65.42

Adresse : Hadjout-Tipaza- Algérie
A côté de la Daïra de Hadjout.






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