Chère lectrice, cher lecteur,
Si vous habitez dans une ville ou près d’un axe de circulation important, prenez un complexe de vitamines B.
Les vitamines B sont importantes pour le cerveau et la santé mentale. Mais des recherches récentes montrent qu’elles peuvent également être utiles pour se protéger contre la pollution de l’air et les particules fines.
Selon un rapport de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) paru il y a deux ans, seuls 8 % des êtres humains dans le monde respirent encore un air pur, respectant les critères de l’OMS. Plus d’un décès sur dix est provoqué par la pollution de l’air, à cause des effets de celle-ci sur le système cardiaque, les cancers et les problèmes pulmonaires.
L’air pollué peut, en effet, gravement abîmer vos poumons, votre cœur et vos autres organes. Parmi les polluants les plus dangereux, on compte les particules fines, qui font environ un trentième de l’épaisseur d’un cheveu.
L’étude sur les bienfaits des vitamines B contre la pollution a porté sur un échantillon de petite taille. Elle n’a impliqué que dix volontaires, qui ont respiré pendant deux heures de l’air pollué, similaire à celui qui est inhalé dans le centre de Lyon, de Bruxelles ou de Rome.
Ils ont dû prendre une très forte dose de vitamines B (2,5 mg d’acide folique par jour – vitamine B9 –, 50 mg de vitamine B6 et 1 mg de vitamine B12) pendant quatre semaines avant le test.
Selon le directeur de l’étude Jia Zhong, de l’École de santé publique de Harvard, l’expérience a permis de constater « une disparition quasi totale des effets néfastes de la pollution » sur les cellules, les mitochondries et l’ADN des participants.
Si vous habitez dans une ville ou près d’un axe de circulation important, prenez un complexe de vitamines B.
Les vitamines B sont importantes pour le cerveau et la santé mentale. Mais des recherches récentes montrent qu’elles peuvent également être utiles pour se protéger contre la pollution de l’air et les particules fines.
Selon un rapport de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) paru il y a deux ans, seuls 8 % des êtres humains dans le monde respirent encore un air pur, respectant les critères de l’OMS. Plus d’un décès sur dix est provoqué par la pollution de l’air, à cause des effets de celle-ci sur le système cardiaque, les cancers et les problèmes pulmonaires.
L’air pollué peut, en effet, gravement abîmer vos poumons, votre cœur et vos autres organes. Parmi les polluants les plus dangereux, on compte les particules fines, qui font environ un trentième de l’épaisseur d’un cheveu.
L’étude sur les bienfaits des vitamines B contre la pollution a porté sur un échantillon de petite taille. Elle n’a impliqué que dix volontaires, qui ont respiré pendant deux heures de l’air pollué, similaire à celui qui est inhalé dans le centre de Lyon, de Bruxelles ou de Rome.
Ils ont dû prendre une très forte dose de vitamines B (2,5 mg d’acide folique par jour – vitamine B9 –, 50 mg de vitamine B6 et 1 mg de vitamine B12) pendant quatre semaines avant le test.
Selon le directeur de l’étude Jia Zhong, de l’École de santé publique de Harvard, l’expérience a permis de constater « une disparition quasi totale des effets néfastes de la pollution » sur les cellules, les mitochondries et l’ADN des participants.
Les vitamines B, trop souvent ignorées
Les vitamines B1, B2, B3, B6, B8, B9 et B12
améliorent le traitement de nombreux problèmes psychiatriques, dont
l’hyperactivité, l’anxiété, les démences et même la schizophrénie.
En effet, ces vitamines exercent une action importante sur le cycle de méthylation qui permet la production des neurotransmetteurs et l’entretien de la couche de myéline, l’enveloppe grasse qui entoure et protège les fibres nerveuses.
Sans cette gaine protectrice, les signaux nerveux ralentissent et deviennent désordonnés, ce qui provoque des problèmes moteurs, une diminution des fonctions cognitives et des changements d’humeur. La vitamine B8 contribue aussi à la communication entre les cellules, permettant de mieux interpréter les messages chimiques et d’y réagir de façon appropriée.
De plus, les vitamines B6, B9 et B12 (en combinaison avec la S-adénosylméthionine, ou SAMe) régulent la synthèse et l’élimination des messagers chimiques dans le cerveau impliqués dans l’humeur, dont la sérotonine, la mélatonine et la dopamine. Un déficit d’une ou de plusieurs de ces vitamines peut donc jouer un rôle dans la dépression.
Le manque de vitamine B12 se manifeste, en particulier, par de la confusion et des problèmes de mémoire.
Le fait a été vérifié par une étude de 2010 qui a montré que la prise de 800 mcg par jour d’acide folique, de 500 mcg de B12 et de 20 mg de B6 pendant deux ans ralentissait la diminution du cerveau observée chez les malades d’Alzheimer. Les patients qui manquaient le plus de vitamines B au départ ont connu une réduction moitié moindre de leur cerveau par rapport à ceux qui avaient pris un placebo.
En 2013, une étude du même type a montré que les vitamines B réduisaient les dommages infligés au cerveau dans les zones spécialement touchées par l’Alzheimer.
Dans certaines zones du cerveau, la vitesse de rétrécissement des tissus a été divisée par sept !
En effet, ces vitamines exercent une action importante sur le cycle de méthylation qui permet la production des neurotransmetteurs et l’entretien de la couche de myéline, l’enveloppe grasse qui entoure et protège les fibres nerveuses.
Sans cette gaine protectrice, les signaux nerveux ralentissent et deviennent désordonnés, ce qui provoque des problèmes moteurs, une diminution des fonctions cognitives et des changements d’humeur. La vitamine B8 contribue aussi à la communication entre les cellules, permettant de mieux interpréter les messages chimiques et d’y réagir de façon appropriée.
De plus, les vitamines B6, B9 et B12 (en combinaison avec la S-adénosylméthionine, ou SAMe) régulent la synthèse et l’élimination des messagers chimiques dans le cerveau impliqués dans l’humeur, dont la sérotonine, la mélatonine et la dopamine. Un déficit d’une ou de plusieurs de ces vitamines peut donc jouer un rôle dans la dépression.
Le manque de vitamine B12 se manifeste, en particulier, par de la confusion et des problèmes de mémoire.
Le fait a été vérifié par une étude de 2010 qui a montré que la prise de 800 mcg par jour d’acide folique, de 500 mcg de B12 et de 20 mg de B6 pendant deux ans ralentissait la diminution du cerveau observée chez les malades d’Alzheimer. Les patients qui manquaient le plus de vitamines B au départ ont connu une réduction moitié moindre de leur cerveau par rapport à ceux qui avaient pris un placebo.
En 2013, une étude du même type a montré que les vitamines B réduisaient les dommages infligés au cerveau dans les zones spécialement touchées par l’Alzheimer.
Dans certaines zones du cerveau, la vitesse de rétrécissement des tissus a été divisée par sept !
Aliments riches en vitamines B
J’ai évoqué en début d’article la prise d’un
complément alimentaire de vitamines B, mais, comme toujours, le mieux est de se
procurer ces vitamines grâce à une alimentation riche en nutriments essentiels,
si possible locale, biologique et sans pesticides toxiques.
Cependant, les doses prises dans les études citées sont inatteignables ou presque via l’alimentation. Il est donc fort possible que vous ayez besoin de compléments alimentaires.
Voici un tableau résumant les principaux aliments riches en vitamines du groupe B :
Cependant, les doses prises dans les études citées sont inatteignables ou presque via l’alimentation. Il est donc fort possible que vous ayez besoin de compléments alimentaires.
Voici un tableau résumant les principaux aliments riches en vitamines du groupe B :
Vitamine
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Source alimentaire
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Supplémentation
recommandée
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Thiamine (B1)
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Porc, légumes
verts à feuilles, germes de blé, petits pois, lentilles et noix.
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Hommes et femmes
adultes ont besoin respectivement de 1,2 mg et de 1,1 mg par jour.
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Riboflavine (B2)
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Produits laitiers
tels que yaourts et fromages, idéalement issus d’animaux broutant de l’herbe.
Asperges, épinards, poisson et œufs.
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1,1 mg pour
les femmes et 1,3 mg pour les hommes.
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Niacine (B3)
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Foie, poulet, veau, cacahuètes,
poivrons, tomates séchées, levure de boulanger, café, anchois, spiruline,
champignons shiitaké, sauce soja.
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14 à 18 mg
par jour et par adulte, sauf en cas de pellagre (maladie) ; il faut
alors en prendre 50 à 1 000 mg par jour.
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Pyridoxine (B6)
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Dinde, bœuf,
poulet, saumon sauvage, patates douces, pommes de terre, graines de
tournesol, pistaches, avocats, bananes, oranges.
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La levure est une
excellente source de vitamines B, en particulier B6. Avec deux cuillères à
café, vous en avez 10 mg par jour (dose recommandée : 1,3 mg
par jour).
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Inositol, biotine
(B8)
|
Viande, jaune
d’œuf, poisson, foie, volaille, noix et légumineuses.
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30 mcg par
jour.
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Folate (B9)
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Légumes verts à
feuilles frais et crus, en particulier les épinards, les asperges, les
brocolis, les haricots secs et les lentilles.
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400 mcg par
jour. L’acide folique est la forme synthétique de la vitamine B9 utilisée
dans certains compléments alimentaires. Les folates sont la forme naturelle
présente dans la nourriture. Près de la moitié de la population a du mal à
transformer l’acide folique en folate, la forme biologiquement active.
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Vitamine B12
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La vitamine B12 se
trouve exclusivement dans les tissus animaux de tous types ainsi que dans les
œufs et les produits laitiers.
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Les personnes
végétariennes en trouveront dans la levure alimentaire ou sous forme de
complément.
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C’est à vous de voir si, en gros, vous avez l’impression de manger assez régulièrement de l’ensemble de ces aliments.
Si vous vous apercevez qu’il vous en manque un grand nombre, il faut peut-être envisager de vous tourner vers un complexe de vitamines B de bonne qualité.
À votre santé !
lettre du Docteur : Jean-Marc Dupuis
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